Généalogie de la famille de Niort

Guillaume 1er de Niort
Guillaume de Niort 1er du nom, fils d’Agnès, en 1140, est mentionné dans une fondation faite sur la terre de Lezat, en présence de l’archevêque de Bordeaux.
En 1151, Guillaume de Niort, vicomte de Sault, figure dans une donation faite par Roger III, comte de Foix.
Le 1er juillet 1152, Guillaume, fils d’Agnès, rend hommage de ses châteaux à Raymond Trencavel. En cette même année, Raymond, le frère de Guillaume fit de même.
En 1163, 1193 et 1229, on cite comme témoin Guillaume d’Aniort (la deuxième est imprécise, il peut aussi s’agir de son fils Guillaume-Gérald (ou Othon), né en 1152, et la dernière date est à exclure, il doit s’agir de Guillaume de Niort, frère de Guéraud, Bernard-Othon, faydit tout comme eux)
Guillaume eût un fils, Guillaume-Gérald.
Raymond de Niort
Le 1er juillet 1152, Raymond de Niort suivit l’exemple de son frère et fît hommage à Raymond Trencavel pour ses châteaux.
En 1153, Raymond et Othon d’Aniort, frères de Guillaume, font serment de fidélité pour leur château d’Aniort, non au comte de Foix, comme on le dit, mais au comte de Béziers.
En 1177, on trouve un hommage des châteaux d’Aniort, Belfort et Castelpor, rendu à Roger Trencavel par Raymond d’Aniort.
Othon de Niort
En 1153, Raymond et Othon d’Aniort, frères de Guillaume, font serment de fidélité pour leur château d’Aniort, non au comte de Foix, comme on le dit, mais au comte de Béziers.
En 1171 et 1172, Othon d’Aniort, frère de Guillaume, est mentionné comme témoin et faisant serment de fidélité au vicomte de Béziers.

Guillaume II de Niort
Une source donne 1152 comme date de naissance de Guillaume II de Niort.
En 1180, il épouse Esclarmonde de Montréal-Laurac, fille de la parfaite Blanche de Laurac, en Lauragais, sœur d’Aymeric, seigneur de Laurac et la nièce de la célèbre dame Guiraude de Lavaur, épouse du lieu, qui fût lapidée au fond d’un puit par les croisés de Simon de Montfort en mai 1211. De ce mariage naquit Guéraud, Bernard-Othon, Raymond, Guillaume, Esclarmonde et Comtora.
Le vicomte de Sault ne semble pas partager la ferveur hérétique de sa belle-famille, mais il n’en sera pas de même avec sa descendance.
Guillaume de Niort est cité en 1193 en qualité de témoin.
Il serait mort en 1213 en son fief, à Niort de Sault. Il portait les titres de vicomte de Sault et Baron de Sault.
Esclarmonde de Laurac et de Niort
Il suffit d’écouter le témoignage de Pierre Amiel, l’archevêque de Narbonne, sur cette dernière pour se faire une idée définitive de ses rapports avec l’église de Rome.
« Nous allâmes en personne à Roquefeuil, un castrum de ces Niort et trouvâmes là Esclarmonde, mère de Bernard-Othon et de ses frères, lui annonçant qu’elle était restée moins que bien dans la foi catholique. Nous désirions l’entendre et chercher si elle connaissait les articles de la foi car elle avait grandement diffamé à cet égard. Elle nous répondit qu’elle avait bien meilleure foi que nous et tous les prélats du monde et ne voulut pas faire d’autres réponses, aussi nous quittâmes courroucés au-delà de toute mesure. »
Cette femme de tête a déjà payé le prix fort de son arrogance voyant tour à tour sa sœur Guiraude jetée vive dans un puit et recouverte de pierres, et son frère Aimery de Laurac pendu après la prise de Lavaur (1211).

Guéraud de Niort (F)
Né en 1195.
Géraud d’Aniort, chevalier, fut l’un des lieutenants de Raymond de Trencavel.
En 1213, il était encore parmi les Croisés et combattait dans leurs rangs à la bataille de Muret.
En 1218, il épousa la princesse Sancie, sœur de Nuno Sanche, comte du Roussillon et nièce du roi Alphonse II d’Aragon et cousine du roi Pierre II, tué à la bataille de Muret le 12 septembre 1213.
En 1240, Géraud capitula en faveur de Saint-Louis au château de Montréal près de Carcassonne, il lui fit soumission et abandon de tous ses châteaux, de Niort, de Castelpor, de la Bastide, de Rochan et de Dournes, dans le Pays de Sault, tant en son nom qu’en celui de ses frères et de sa mère. Pour le dédommager de la perte de ses biens, le roi lui accorda une rente annuelle sur le trésor royal, en 1243.
En novembre 1240, J. de Beaumont, chambellan du Roi, Adam de Milly, Gui de Lévis, maréchal de Mirepoix, etc., notifient que Géraud d’Aniort a mis sa personne et ses forteresses en leurs mains, à la volonté du Roi (Arch. nat., JJ30 b, f. 44 Mss. Colbert, n. 2275. — Vaissète, III, preuv., 397. — Bréquigny, VI, 9.).
Toute la famille Géraud de Niort fut contrainte de se retirer en 1243 au château d’Escouloubre en Pays de Sault car celui de Niort devait être rasé par ordre du roi.
Géraud d’Aniort mourut ainsi dépouillé de ses seigneuries, à Escouloubre en Pays de Sault, en 1256, laissant deux filles, Alix et Blanche, qui assistèrent à une fête donnée à Montpellier par la reine Yolande, femme du roi Jacques d’Aragon ; et deux fils, Guillaume et Bertrand de Niort.
Bernard-Othon de Niort (F)
Bernard Othon de Niort, né vers 1201
En 1213, son frère aîné participe à la bataille de Muret aux côté des croisés, l’a-t-il suivit dans cette entreprise ?
1220 ou 1223 : Bernard-Othon aide le futur premier évêque cathare de Toulouse, Guilhabert de Castres, ainsi que Raymond Aguilar à échapper de la ville de Castelnaudary, assiégée par Amaury de Montfort, il le conduit à Foix, chez Raymond Sans de Rabat après avoir fait une halte très discrète à l’abbaye de Boulbonne.
1226 : il est, avec Olivier de Termes et Pierre-Roger de Cabaret, parmi les faydits réfugiés à Limoux et Cabaret qui harcèlent l’occupation Française, les troupes d’Imbert de Beaujeu.
En 1227, à la mort de son frère Raymond, il lui succède en tant que seigneur de Roquefeuil, il était déjà seigneur de Laurac et de Montréal (entre autres).
En 1228 ou 1229, il est attesté parmi les défenseurs de Cabaret.
Bernard-Othon de Niort quittera le chemin de l’hérésie pour mieux le retrouver en 1230, date à laquelle il choisira définitivement son camp.
En Octobre 1230, avec plusieurs chevaliers dont le comte de Rodez, le vicomte de Lautrec, Olivier de Termes, Sicard de Montant, Bernard Hunaud et Jourdain de Lanta, il vole au secours de Marseille avec Raymond VII.
Bernard-Othon épousa Nova de Cabaret quelque temps avant la bataille de Verfeuil où il fut blessé gravement. Ils eurent un fils : Bertrand. Bernard-Othon chercha toute sa vie à se « débarrasser » de son épouse Nova de Cabaret, matériellement par la confiscation de ses terres et physiquement par la violence.
1230 : il est blessé à la tête par une flèche à la bataille de Verfeil contre l’évêque Foulques de Toulouse. Il reçoit le consolament, mais s’en sort. Reprend les armes et est fait prisonnier puis échangé contre Jean de Brigier prisonnier au château de Niort depuis la bataille de Baziège en 1221
De tous ses frères et sœurs, ce sont lui et son frère Guéraud qui prennent les grandes décisions familiales.
A l’automne 1232, l’archevêque de Narbonne, Pierre-Amiel, prépare son voyage à Rome pour voir le pape, quand une bande armée, dirigée par les frères de Niort et Bertrand, le fils de Bernard-Othon, attaque ses domaines, brûle les bâtiments, fait de nombreux prisonniers parmi ses gens et ses diacres et vole le bétail (Douais, DOC I, XI). Non contents de ce blasphème contre Rome, ils s’en prennent ensuite physiquement à Pierre-Amiel, le blessant et emportant son manteau de cérémonie et ses chevaux de selle. Cette mésaventure en dit long sur la volonté des Niort de nuire à cette église qu’ils jugent corrompue.
1234 : il offre refuge aux hérétiques en son château de Niort.
Il est très jeune partisan de la cause cathare. Il fut déclaré hérétique et condamné au bûcher en 1236 dans les tours de Carcassonne, mais il échappe au châtiment, grâce aux plaidoyers de ses nombreux amis barons de la région qui persuadèrent l’Inquisition de le condamner seulement à la prison perpétuelle afin d’éviter un soulèvement de la région.
Guillaume Sollier, récent converti du catharisme, rapporte pendant l’inquisition que parmis les hérétiques, Bernard-Othon était regardé comme un grand traitre, en effet, il semblerait qu’il ait aidé les croisés à capturer les hérétiques de Laurac, mais il faut se méfier de ces sources inquisitoriales, recueillies dans des circonstances particulières, on sait que la parole n’était pas libre, il est donc difficile de discerner le vrai du faux.
1240 : en prison avec son frère Guillaume. Mais après soumission de leur frère Géraud au roi de France (Louis IX), ils sont élargis sous condition
1243 : il est attaqué en procès à Carcassonne par les Templiers (le Commandeur du Temple de Douzens) sur l’appartenance de la villa de Campagne.
Il serait mort entre 1244 et 1258.
1259-1260 : révision du procès des frères de Niort, des témoins citent qu’ils étaient faydits au temps de Simon IV de Montfort. Semble-t-il, réhabilitation de ses frères par Escarmonde de Ginoles (posthume).
Raymond de Niort (F)
Né en 1201, Raymond de Niort dit « de Roquefeuil » meurt en 1227.
Guillaume de Niort (F)
Guillaume de Niort combattit lui aussi dans les rangs Albigeois.
En 1232, le pape Grégoire IX se plaint notamment de lui pour avoir, avec ses frères et complices, dévasté les terres de l’Archevêque de Narbonne et violenté ses sujets ; il ordonne au comte de Toulouse d’agir contre eux. En 1237, Guillaume, cité avec ses frères, devant le tribunal de l’Inquisition et convaincu d’hérésie, se soumit et fut condamné à la prison perpétuelle. En 1259-1260, à la révision de son procès, les témoins disent qu’il était Faydit ou juré du temps de Simon de Montfort. En 1240, après la soumission de Géraud, son frère, il fut élargi sous condition avec Bernard Othon son autre frère.
Guillaume-Pons suivit l’exemple de ses frères, Géraud et Bernard Othon. En 1237, ils étaient tous trois condamnés comme hérétiques. Convaincus d’hérésie car ils hébergeaient volontiers des cathares. Cinq diacres cathares prêchaient, en effet, publiquement dans le château des Niort.
Uzalger de Niort ?
Un Uzalger de Niort est abbé d’Alet et de Sainte-Marie. Il semble être l’exception dans la fratrie entièrement acquise au catharisme des enfants de Guillaume-Gérald de Niort.Cette exception servit plutôt la famille.
C’est ce même Uzalger qui récupérera les terres confisquées par le roi à ses frères, gardant ainsi dans le giron familial le domaine tout entier.
L’abbé, malgré l’interdiction papale pour aucun Niort d’exercer une fonction ecclésiastique, restera en place même si certains documents attestent de son inconduite.
Ce frère abbé ne fût pas inquiété par sa hiérarchie pendant les années où sa mère et ses frères furent poursuivis pour hérésie. L’engagement dans l’hérésie de sa mère Esclarmonde de Laurac aurait pu coûter sa place à son fils.
Esclarmonde
Née en 1205, morte en 1277.
Comtora
Née en 1206.
Guillaume de Niort
Fils de Guéraud de Niort, il a un frère, Bertrand et deux sœurs, Alix et Blanche.
Bertrand de Niort
Bertrand de Niort, chevalier, épousa en 1261 Auringue de Bellegarde.
Il testa en 1275 en faveur de son fils Raymond.
Alix
Les deux filles de Guéraud de Niort, Alix et Blanche assistent à une fête donnée à Montpellier par la reine Yolande, femme du roi Jacques Ier d’Aragon.
Blanche
Les deux filles de Guéraud de Niort, Alix et Blanche assistent à une fête donnée à Montpellier par la reine Yolande, femme du roi Jacques Ier d’Aragon.

Raymond de Niort
Raymond de Niort, chevalier, échange avec le roi Philippe III, le 3 août 1282, des terres de Belcaire (en pays de Sault) contre la ville de Mazerolles.
Il avait épousé Ermengarde de Foix, qui était veuve en 1307, et vivait en mars 1309. Il eut pour fils Raymond.

Raymond de Niort
Raymond chevalier, seigneur de Brénac qui vivait en 1320 et laissa deux enfants, Raymond et Jean.

Raymond de Niort
Raymond de Niort, écuyer et seigneur de Brénac, épousa N. dont il eut trois filles, et un fils : Désirade, Philippine, Marguerite et enfin Bernard.
Jean de Niort
Jean de Niort, écuyer, seigneur de Bélesta, vivait le 27 mars 1372.

Désirade
Fille de Raymond de Niort, Désirade de Niort épousa en 1446 Raymond de la Tour.
Philippine
Fille de Raymond de Niort, Philippine de Niort qui épousa en 1462 noble Guillaume de Roquelaure.
Marguerite
Fille de Raymond de Niort, Marguerite de Niort épousa en 1462 Jean de Roquelaure.
Bernard de Niort
Fils de Raymond de Niort, Bernard de Niort, écuyer, seigneur d’Aussignac et de Belfort. Il testa le 3 février 1532.
Il épousa D. de Narbonne dont Il eût quatre fils : Jean, Bernard, Guillaume, et Mathieu.

Jean de Niort
Jean de Niort, écuyer, épousa le 6 novembre 1510, Guillaumette Fournier, dont il quatre enfants : Jean-Guillaume, Jean, Pierre et Guibert.
Bernard de Niort
Bernard, seigneur de Belfort, auteur de la branche cadette. Le 3 mars 1527, le roi François 1er lui concède les mines de fer de Fontanes.
Guillaume de Niort
Guillaume de Niort, religieux, vivant en 1548.
Mathieu de Niort
Mathieu de Niort, seigneur de Belfort et son épouse Delphine le 12 mars 1480 font serment de fidélité au roi de France Louis. Il vivait en 1541 sur des actes de dénombrement de biens.
Jean-Guillaume de Niort ?

Jean de Niort
Jean de Niort, écuyer, vivant en 1542, mort avant 1598, qui épousa Louise d’Aiguebelle, fille de Jean d’Aiguebelle, coseigneur de Bélesta, lequel testa le 12 mars 1598.
De ce mariage naquirent : Jean, Matthieu, Louis et Jean-Pierre.
Pierre de Niort ?
Guibert de Niort ?

Jean de Niort
Jean de Niort, coseigneur de Belfort, écuyer du roi, épousa le 3 décembre 1578 Suzanne de Saint-Martin. Il testa le 6 novembre 1602 en faveur de Philippe de Niort son fils (ce Philippe de Niort épousera le 6 septembre 1626 Paule de Nègre).
Mathieu de Niort
Mathieu de Niort, écuyer, seigneur de Pierre-Clause, qui testa le 13 septembre 1639. Il épousa D. de Narbonne. Il eut pour enfants : François de Niort, seigneur de Bélesta, qui vivait en 1655 qui épousa Claire de Dax, et Jean Hector de Niort, maintenu dans sa noblesse avec son frère aîné le 3 novembre 1669. On ne leur connaît pas de descendants.
Louis de Niort
Louis de Niort, seigneur de Lonquerolles, qui épousa le 27 septembre 1613, Gabrielle de Gléon, dont il eut : Jean de Niort, seigneur de Puchant, qui épousa le 2 mai 1651 Jeanne Daban, et fut maintenu dans sa noblesse le 3 novembre 1669.
Jean-Pierre de Niort
Jean-Pierre de Niort, seigneur de Rambosc, qui épousa le 19 octobre 1625, Françoise Darse, dont il eut : Pierre Ignace de Niort, écuyer, seigneur de Rambosc, né en 1635, maintenu dans sa noblesse le 3 novembre 1669 et enregistré avec ses armoiries à l’Armorial général officiel de 1696.
La branche cadette des Niort ……
http://www.belcaire-pyrenees.com/article-niort-de-sault-village-du-pays-de-sault-124685687.html

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *