Guilhem de Rouffiac (1142)
Guilhem de Rouffiac apparait aux côtés d’Arnaud de Soulatge dans une donation de Pierre d’Auriac aux templiers de Douzens datée de 1142.
Bernard de Rouffiac (1172)
En 1172, un prêtre nommé Bernard de Rouffiac reçoit en bail, du prieuré de Serrabonne, la prévôté de l’église Sainte-Marie de Peyrepertuse et ses annexes. Dans l’acte du bail, il est précisé que l’église de Rouffiac a été attribuée à Serrabonne par les parents de Bernard et ses frères Guilhem et Bérenger.
L’on ne sait si le Guilhem de Rouffiac de 1142 est le père des trois frères cités dans le document (Guilhem, Bérenger, Bernard), ou si celui-ci est le frère aîné de Bernard.
Guilhem de Rouffiac (1172)
Frère aîné du prêtre Bernard de Rouffiac, il apparait dans l’acte qui donne la prévôté de l’église de Peyrepertuse à son frère en 1172, leur autre frère Bérenger est cité lui aussi, ainsi que leur parents, sans que leurs identités ne soit révélées.
Bérenger de Rouffiac (1172, 1193)
Bérenger de Rouffiac apparait dans les textes en 1172, à l’occasion de la donation de la prévôté de l’église de Peyrepertuse à son frère cadet Bernard.
On le retrouve en 1193, car il est présent, en qualité de témoin, lors de la confirmation de donation faite par Bérenger « le vieux » de Peyrepertuse et sa femme Condors avec leurs deux plus jeunes enfants Raymond et Jusiane, au castrum de Fabrezan, en présence de nombreux autre témoins : Bertrand d’Auriac, Bérenger de Cucugnan, Udalger de Durfort et bien sûr Ermengaud de Fabrezan, le seigneur du lieu ou fût signé l’acte.
L’absence de Guilhem de Rouffiac, le frère aîné de Bérenger, dans cet acte de 1193 signifie-t-elle qu’il est décédé avant cette date ?
Ermengaud de Rouffiac (1217)
Ermengaud de Rouffiac fait partie des chevaliers qui ont signé leur soumission à Simon de Montfort aux côtés de Guilhem de Peyrepertuse le 22 mai 1217 au château de Montgaillard.
Il semble évident qu’il n’apparait pas dans cet acte comme seigneur faydits du Termenès, venu se mettre sous la protection de Guilhem de Peyrepertuse, mais plutôt comme chevalier vassal directe dudit Guilhem, certainement lié par le sang avec son suzerain.
Tout juste pouvons-nous supposer qu’il ait participé aux « troubles dans le Termenès » qui ont certainement motivé la décision du chef des croisés de faire un détour par les Corbières, avant de partir pour la Provence, mais rien n’est sûr.
Ermengaud de Rouffiac (1246)
L’acte le plus ancien trouvé dans les archives de la mairie de Soulatge est une charte datée du 11 septembre 1246 (charte sur parchemin 180/145mm). Elle porte sur le bornage des terres de Camps, Soulatge et Fa, sur accord des frères Pierre et Bérenger de Cucugnan et d’Ermengaud de Rouffiac.
Guillaume-Amiel de Soulatge est cité comme témoin de l’acte, entre autres.
Nous n’avons pas plus de précision sur l’identité de cet Ermengaud de Rouffiac, peut-être s’agit-il du même Ermengaud qu’en 1217, ou bien s’agit-il de son fils, qui porte très certainement le même prénom que lui, comme il semble être coutume dans cette famille.
Ermengaud de Rouffiac (1293, 1308)
En 1293, un autre Ermengaud de Rouffiac arrive à s’entendre à l’amiable avec Guilhem d’Abban pour se partager les droits sur Soulatge.
Mais en 1308, le même Ermengaud, qualifié de seigneur du château de Rouffiac, se dispute une terre à Rouffiac avec Raymond de Soulatge, châtelain de Massac. Le conflit est arbitré par la justice royale, représentée par Guillaume de Montcéliard, châtelain de Peyrepertuse et viguier du Fenouillèdes.
Bérenger de Rouffiac (1371)
La famille de Rouffiac possède aussi des droits sur Massac. En Mars 1371, Bérenger de Rouffiac, dans le but de mieux gérer la seigneurie dont il vient sans doute d’hériter, fait procéder, par les habitants, à une reconnaissance des biens et droits qu’ils tiennent de lui. 13 habitants de Massac, 6 de Paza, 17 de Soulatge et 9 de Rouffiac énumèrent les terres qu’ils possèdent en tenure de ce seigneur.
Ermengaud de Rouffiac (1389)
En 1389, Ermengaud de Rouffiac fait hommage au roi de France (le jeune Charles VI, récemment couronné ?) pour les mêmes lieux de Massac, Paza, Soulatge et Rouffiac.
Ermengaud de Rouffiac (1445)
En 1445, le même ou l’un de ses descendants lègue ses biens à son neveu Antoine d’Abban, Seigneur de Mouthoumet.
Sa sœur, dont le nom nous est inconnu, a donc du épouser un d’Abban dans les premières années du XVème siècle.